Thursday, September 20, 2018

MÉMOIRE D'UNE TASSE DE CAFÉ SAVEUR BAISER


C'était  à une époque, le téléphone sonnait:
_ Un bonjour avec le beau temps et amour chalereux du matin pour Toi, ma fleur mauve
C'était tellement agréable de l'entendre, puis:

_ Es tu encore au lit? restes y, attends, je t'emmène le café au lit, suivi chóc...chóc...chóc...
Je me sens être aimée, aimée par quelqu' un qui veut s' occuper de moi par sentiments , chose rare car toute ma vie, personne ne se soucie pas de le faire, même ma mère, ( oh, pardon maman, j'avais oublié que tu était malade d'être allée voir mon grand père guillotiné par les viet minh.
J'était trop jeune pour comprendre tes souffrances )
Papa ne pouvait pas s' occuper ses 2 enfants, dont il m'avait laissé aller vivre chez sa famille, tantôt chez les uns, tantôt chez les autres, j' étais comme une ZDF et toujours où je suis, le chien Guga me suit comme mon ombre

Mon enfance, pourtant je l'aime, car malgré tout, il me reste quelques miettes de bons souvenirs...
Je reviens à l'époque plus récente: Oui, j'adore entendre les chóc...chóc...chóc et la tasse de café saveur baiser...dont je le sentais même à travers mon imagination.
Puis le temps coule paisiblement, poursuit son cours et moi, comme d' habitude, têtue, imbécile, adosse sur mes épaules la chemise de femme adulte stupide, je veux faire comme elles, parler sans réfléchir, ne dose pas mes mots, et j'ai failli tout perdre: le respect, l' estime, les nobles sentiments  de Lui, quelqu 'un qui m'est très cher à mon cœur, ( j'ai  même peur si je l'ai perdu déjà, si c'est la cas, je ne me pardonnerais jamais)
Je dors mal en ce moment, 2 heures par nuit et encore..., la peur de le perdre continue à me hanter.
Dans ma mémoire, les chóc...chóc me manquent, je l' avoue et  sont comme un lointain écho que le vent ramène du large.
Et mes yeux commencent à...pleuvoir...

đông hương

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